Projet architectural Centre Perrière à La Clusaz

Le Centre Commercial Perrière à La Clusaz

Construit dans les années 70, au centre de la station, cet espace est un lieu majeur qui nécessitait une transformation importante.

Abritant plusieurs commerces, notamment restaurant, bar, bowling, discothèque, il était devenu peu attractif au fil du temps et une réflexion sur son devenir s’imposait.

Notre travail a constitué à établir un diagnostic précis de l’existant afin de trouver des solutions pertinentes et adaptées.

L’ensemble nous a paru peu expressif à l’échelle du village, alors même qu’il se situe en front de rue.

Les volumes actuels sont bas, l’architecture est devenue hétéroclite au fil du temps, les accès et les circulations internes sont compliqués.

La vétusté des matériaux est importante et les dispositions thermiques totalement obsolètes.

La signalétique des différentes enseignes est à revoir.

Une réflexion a donc été engagée rapidement sur la rénovation thermique de l’ensemble, tant au niveau des matériaux isolants que des sources et distributions de chaleur.

Et également sur la cohérence et la simplification des matériaux et signalétiques mis en place.

Plusieurs toitures terrasses sont inaccessibles et constituent des lieux à fort potentiel d’aménagement avec de vrais surfaces exploitables et des dégagements visuels extraordinaires

(notamment la terrasse du restaurant Le Bal actuellement couverte par une bâche temporaire).

Un travail sur les accès nous a paru également très important, afin de générer un vrai espace de promenade et de convivialité à travers cet aménagement qui relie également le village aux immeubles de logements en amont.

Le principe  architectural s’inspire du hameau à flanc de montagne.

Ce principe est en cohérence avec l’ensemble immobilier général de La Perrière, construit dans la pente, présentant des volumes variés et desservies par de multiples circulations internes.

Le projet présente des volumes simples, avec des jeux de toitures et l’emploi d’un matériau unique en façade (bardage bois).

Les volumes sont ainsi revalorisés à l’échelle du quartier, avec notamment un bâtiment central à visibilité commerciale importante.

Les cheminements piétons sont simplifiés, afin de retrouver le principe des venelles de hameau propices à la promenade.

Les espaces résiduels sont valorisés en terrasses publiques en balcon sur les Aravis.

Ces espaces permettent de retrouver l’attractivité et l’envie de promenade.